Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/clients/c37711b05ec4e2a4094f5f9c9e66b87b/web/oldsite/wp-content/plugins/cforms/cforms.php on line 836

Warning: "continue" targeting switch is equivalent to "break". Did you mean to use "continue 2"? in /home/clients/c37711b05ec4e2a4094f5f9c9e66b87b/web/oldsite/wp-content/plugins/cforms/cforms.php on line 839
l'Arsenic | Arsenic
Arsenic_batiment_130725-060_© Philippe Weissbrodt

l’Arsenic


Warning: Use of undefined constant info_sup - assumed 'info_sup' (this will throw an Error in a future version of PHP) in /home/clients/c37711b05ec4e2a4094f5f9c9e66b87b/web/oldsite/wp-content/themes/arsenic/page.php on line 46

Collector 1989 - 2011

A l'occasion de la fermeture pour travaux l'Arsenic a édité un livre d'images et textes d'artistes Collector 1989 - 2011 qu'il a tenu à offrir à son public

Un centre d’art scénique contemporain à Lausanne

A la fin des années 1980, le contexte culturel lausannois comptait peu de lieux de création pour les artistes de la scène régionale. A cette époque, seules quelques institutions existaient (Théâtre Municipal, aujourd’hui Opéra de Lausanne et Théâtre de Vidy). Les créateurs désireux de s’émanciper de ces institutions et devenir ceux que l’on appelle aujourd’hui des «indépendants», après quelques années de nomadisme, ont obtenu de la Ville de Lausanne la mise à disposition de locaux dans les anciens ateliers de l’EPSIC (Ecole professionnelle pour les métiers de l’industrie et de l’artisanat), devenus ainsi l’Arsenic, centre d’art scénique contemporain.

Créé en 1989 sous forme d’association sous la direction de Jacques Gardel (1989-1995), l’Arsenic a pour mission de soutenir la création théâtrale et chorégraphique régionale.
La structure a nécessité un renforcement du soutien financier en 1994, qui a aboutit en 1995 à la création par la Ville de Lausanne de la Fondation Arsenic. Sa ligne artistique contemporaine et pluridisciplinaire s’est affirmée sous la direction de Thierry Spicher (1995- 2003), et de l’actuelle directrice Sandrine Kuster (depuis 2003).

Au fil des années, la programmation s’est orientée vers des spectacles privilégiant la recherche, la prise de risque formelle et l’engagement artistique. A chaque saison, une vingtaine de créations de compagnies indépendantes lausannoises débutantes ou confirmées sont répétées et présentées.

Bon nombre de ces spectacles, coproduits par l’Arsenic et par d’autres structures suisses ou étrangères, sont suivis d’une tournée. La programmation se ponctue aussi de spectacles suisses ou internationaux en accueil qui, dans un lieu largement dévolu à la création, tiennent un rôle révélateur de la ligne artistique du théâtre. La performance, les arts visuels et la musique complètent l’identité pluridisciplinaire du lieu. Défendant un théâtre ouvert à toutes et tous, l’Arsenic propose depuis 2004 un tarif unique à 13 CHF (8,5 euros).

L’Arsenic a développé une politique de résidences permettant aux artistes de disposer d’espaces de répétitions avec l’opportunité de pouvoir présenter des spectacles coproduits sur plusieurs saisons. Ces collaborations sur le long terme encouragent le développement et l’approfondissement d’une démarche artistique tout en améliorant la qualité des spectacles.

Au mois de juin 2011, l’Arsenic est entré dans une période de rénovation et de transformation de ses locaux. Les travaux, réalisés par le bureau d’architecture Pont 12, ont porté sur l’enveloppe générale du lieu, l’optimisation de l’utilisation des espaces, la surélévation du toit du corps central. Des activités hors les murs ont permis à l’Arsenic de garder sa visibilité auprès du public et de poursuivre son soutien à la création régionale avant sa réouverture qui s’est déroulée en deux temps : novembre 2012 pour la moitié nord de l’Arsenic et septembre 2013 pour le bâtiment dans son ensemble.

La rénovation en quelques points – intervention sur deux axes :

1- Remise à jour économique de l’outil technique

Le projet s’est limité à l’indispensable, à chaque étape. Non pas pour économiser dans l’absolu, mais pour répartir les ressources au plus proche des priorités définies par le maître de l’ouvrage et précisées au fur et à mesure de l’intervention avec l’utilisateur.

– Priorité absolue à l’usage théâtral, l’intervention se concentre sur les salles de spectacles, lieux de production. Le corps central, élément bas du bâtiment existant, a été réhaussé pour donner une hauteur de travail en adéquation avec les besoins scénographiques actuels et installer un grill technique performant sur toute la surface des deux salles.

– Un dialogue soutenu a été mis en place durant tout le processus de conception et de construction entre les mandataires (ingénieurs et architectes) et l’utilisateur du théâtre (le directeur technique Daniel Demont en particulier), pour définir au mieux les besoins et les solutions les plus économiques, polyvalentes et durables, et atteindre au plus près l’objectif : donner un outil de conception, une usine théâtrale la plus performante et ouverte possible.

– économie d’énergie : nouvelle enveloppe isolante (équivalent MiNERGiE) et remise à niveau des techniques du bâtiment.

– Construction : pragmatisme de la rénovation, diagnostique fin de l’existant au cas par cas. Tout ce qui ne nécessitait pas de modification a été laissé en l’état.

2- Image de l’institution

Un voile – évocation du théâtre – réinterprète la trame de la façade d’origine.
À l’intérieur, un « nettoyage » des ajouts successifs – liés aux usages du bâtiment depuis sa construction en 1955 – permet de restituer la qualité des espaces et la volumétrie d’origine.

– Emballage isolant couvert d’une tôle trapézoïdale perforée qui donne à la façade du bâtiment son homogénéité. La tôle perforée fonctionne comme un rideaux de scène, un tulle, qui dévoile ou brouille la lecture du bâtiment aux visiteurs.

– Redéfinition du parvis du théâtre, nouvel aménagement des sols et abattage d’un des trois arbres d’origine. Ces travaux permettent de donner plus de générosité au parvis, qui ne sert d’ailleurs plus de stationnement ! *

– Création d’un couvert le long du parvis du théâtre, donnant un accès aux deux principales salles de spectacle, et une jonction entre aile nord et sud protégée des intempéries.

– intervention fine dans le foyer du théâtre, pour en conserver la qualité d’origine, reconnue par les utilisateurs et les architectes.

– Cages d’escaliers (invisibles avant intervention) restituées quasiment en l’état, dans leur générosité spatiale.

(ET C’EST VRAIMENT BEAU !)

* AH NON ! Fini les voitures dans la Cour !

Bettschart-Narbel Florence
Gyger Nicolas
Imhof Pierre
Papilloud Anne
Ruiz Rebecca
Ruf Fabien (Vice-président)
Zwahlen Jacques (Président)